Prévu pour se tenir aujourd'hui le cinquantenaire de l'Union générale des travailleurs de Côte d'Ivoire a été reporté au 28 mars. Peut-on connaître les raisons de ce report?
C'est un problème de calendrier ; c'est tout. Ceux qui doivent animer ne sont pas prêts.
On savait aussi qu'il y avait la question liée au financement de cette activité Y avez-vous remédié finalement?
Les organisations syndicales affiliées à l'Ugtci sont en train de participer au budget initial qui a été mis en place pour l'organisation du cinquantenaire. Nous sommes également en train de chercher des sponsors pour nous aider. Avec donc la participation financière de nos membres, nous pensons que notre budget sera prêt à temps pour les festivités.
Doit-on s'attendre à une grande fête?
Ce sera une belle fête en tout cas ; les syndiqués sont déjà là, on attend de peindre la cour.
On a aussi parlé du problème de bicéphalisme au sein de l'Ugtci qui reste pendant
Il n'y a jamais eu de bicéphalisme à l'Ugtci, S'il y en avait, vous auriez eu deux secrétaires généraux sur le même site.
Cinquante ans pour l'Ugtci, peut-on dire que le bilan est satisfaisant?
On peut le dire. Au temps du parti unique, nous avons aidé à sauvegarder le calme en Côte d'ivoire. Nous avons incité les travailleurs à travailler correctement. Je peux donc dire que le bilan de l'Ugtci est satisfaisant. Ce qui est surtout important après toutes ces années, c'est que nous avons eu beaucoup de maturité. Nous avons une approche assez dynamique des problèmes des travailleurs. Nous avons amélioré nos points de vue concernant les problèmes des travailleurs.
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